FREE-DOM
Free-Dom est un artiste autodidacte très tôt attiré par les pratiques non consensuelles d'un Jean Dubuffet, par le surréalisme d'un Joan Miró et par la spontanéité créative d'un Keith Haring.
Les visages qui s'embrassent dans ses peintures sont souvent asexués, aussi les diverses étreintes laissent libre cours à l'interprétation et fantasmes de chacun.
Ces baisers surréalistes entrelacés sont également nourris de références culturelles liées à des expériences de vie en Orient, en Afrique et en Asie. L'artiste connecte toutes ces influences en un processus de création plutôt libre et joyeux en espérant créer des émotions.
Dans des sortes de pulsions, il dessine des courbes graphiques, esthétiques et lumineuses rehaussées avec des laques aux reflets métalliques. Il trace ces courbes, à la façon d'un calligraphe oriental, en alliant un geste spontané et en même temps maîtrisé, toujours avec une intention esthétique.
Enfin, toujours de façon fantaisiste Free-Dom ajoute du relief à ses peintures avec des tôles embossées et rivetées.
On le questionne souvent sur cette obsession du baiser dans ses toiles... Il faut revenir au soir du 13 novembre 2015, devant une toile blanche à la recherche d'inspiration, quand la télévision se met à vomir la terreur absolue du Bataclan et l'artiste reste là, comme beaucoup, sidéré, une grande partie de la nuit. Le lendemain, repassant devant cette toile blanche et abandonnée, il s'assoie face à elle avec le besoin viscéral d'exorciser ce cauchemar. Il n'avait pas envie de répondre à l'horreur par de la violence ou de la haine, mais par une sorte d'espoir, de tendresse, ou de fraternité, comme ça...par humanité. Le baiser était né...
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